28.9.07

Ivan Rioufol récidive...

Bravo à lui ! C'est dans le Figaro du jour :

Ces vérités qui dérangent :

Refonder la Sécu

Si la faillite n'est pas seulement une image, c'est bien pour la Sécurité sociale. Les chiffres de lundi sont affolants : l'Assurance-maladie va connaître en 2007 un déficit de 11,7 milliards d'euros, que le gouvernement ne sait pas éponger autrement qu'en raclant le peu qui reste aux assurés. Le recours aux franchises ne saurait être qu'une accessoire mesure d'attente. L'actuel système de protection sociale, non financé, n'est plus viable. Sa refondation s'impose.

Parce que bien des Français ne voudront plus payer pour ceux qui estiment que la gratuité est un dû, il faut redéfinir le périmètre de la solidarité nationale, le rôle de la responsabilité individuelle, la légitimité d'une « assurance-maladie » transformée en impôt. Un exemple : est-il normal que la couverture maladie universelle (CMU) soit accordée aux étrangers présents en France depuis trois mois ? Le professeur Gérard Lafay suggère de les exempter de cotisations afin qu'ils souscrivent des assurances dans un régime privé ou dans leur pays d'origine (France, horizon 2050, Economica).

Si rien ne vient rompre avec le système, les premiers réfractaires qui quittent la Sécurité sociale pourraient faire tache d'huile. En effet, son monopole a été cassé par deux directives européennes de 1992 et a été abrogé en France par une ordonnance de 2001 (Les Échos, 12 juillet 2007). Juridiquement, une compagnie privée est en droit de proposer une assurance-maladie concurrente et un particulier peut quitter la Sécu. Une révolution des mentalités se profile.
Juste une rectification : le déficit 2007 de 11,7 milliards d'euros ce n'est pas l'assurance-maladie mais l'ensemble des branches du régime général. Le déficit de l'assurance-maladie est de 6 milliards.

27.9.07

Niouz en vrac

France Info parle de mon blog, et de façon objective (on va finir par aimer le service public, si ça continue comme ça - mais non, Jean-Christophe, je plaisante) :
Quitter la sécu… C’est la promesse du Blog de Laure Allibert qui n’a pas attendu les 12 milliards de déficit pour crier, sans complexe, elle, à la faillite : « Jeune salariée, j’ai décidé de quitter la sécurité sociale française, ce gouffre sans fond que le monde ne nous envie pas ». Depuis 2004, cette blogueuse libérale milite en faveur d’une libéralisation complète de la sécurité sociale car selon elle « la sécu nuit gravement aux libertés individuelles ».
Rassurez-vous, qu'on parle de mon blog sur le service public ne m'a absolument pas attiré un surcroît de visites, à croire soit que personne n'écoute plus ce média, soit que la SS n'intéresse pas ses auditeurs.

Précisons pour les nouveaux venus (toujours les bienvenus, comme on dit à Inter) que je ne suis pas pour la privatisation de la SS (elle est déjà privée), mais pour sa mise en concurrence, ce qui permettra à tout un chacun de choisir une assurance privée.

Toujours sur la SS, Jean-Louis Caccomo parle de patate chaude, tandis que F. d'Orcival, que je taquine sur le blog de Valeurs Actuelles, est étonnamment optimiste : Sécu : ce n’est pas hors d’atteinte.

26.9.07

Livre noir

Feuilleté en librairie le "Livre noir de la santé", de Gérard Bardy. Oh, ce n'est pas un réquisitoire contre le "meilleur système du monde", encore moins un "Livre noir du communisme". L'auteur, qui n'est pas un libéral, mais m'a semblé être un journaliste honnête et rigoureux, y passe en revue tout ce qui témoigne de l'état de ruine de la SS à la française.

Une SS qui n'a pas changé depuis 1945, et que personne n'ose toucher, avec l'hôpital qui est un bateau (ou paquebot) ivre, des fraudes gigantesques, des gaspillages incroyables, comme le "carnet de santé" de la réforme Juppé, un carnet bien oublié qui a coûté la bagatelle de 38 millions d'euros (mais à Matignon on aime jeter votre argent par la fenêtre, c'est ça, être une élite de la nation qui a fait Normale Sup et l'ENA).

L'auteur-journaliste, ne disposant pas des outils intellectuels raffinés des libertariens en matière d'économie politique, d'éthique et de philosophie transcendantale, reste perplexe quant aux solutions à envisager. Aussi ce qu'il appelle le "tout-libéral à la Madelin", avec assurance privée au premier euro, est évoqué du bout de la plume à la fin du livre, au même titre que les solutions coercitives, collectivistes et statologiques habituelles.

C'est ce qui m'étonne le plus en France : il sort tout le temps des livres très documentés sur les problèmes français, et d'autres, plus rares il est vrai, où la cause (le communisme français) est clairement exposée ; et on a tout le temps des politiciens réactionnaires de gauche et de droite qui font tout pour ne pas voir la réalité en face, et pour perpétuer le système (pourvu que ça tienne tant que je suis là). Comment est-ce que ça finira ? Oh, très mal, sans aucun doute...

24.9.07

Politicien : la vie rêvée !

L'hyper-président, gesticulateur précoce, finira-t-il par tomber dans l'hyper-Trou de la SS ? On peut se le demander, car dans la presse du jour c'est une floraison de titres tous plus inquiétants les uns que les autres:

- Le déficit plus lourd que prévu en 2007 (TF1) :
Le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait s'élever à 11,7 milliards d'euros en 2007, soit presque 4 milliards de plus que ce qui avait été prévu.
- Franchises, taxes: le gouvernement au chevet de la Sécu, toujours malade (AFP)

- Déficit record de la Sécurité sociale, malgré la réforme de 2004 (Le Monde) :
En 2007, le déficit de la Sécurité sociale devrait atteindre près de 12 milliards d'euros au lieu des 8 milliards initialement fixés. L'augmentation des dépenses de l'assurance-maladie, qui devait être limitée à 4 milliards d'euros, a été de plus de 6 milliards, malgré la réforme de 2004, dont les "pères fondateurs", Philippe Douste-Blazy et Xavier Bertrand, attendaient un retour à l'équilibre à l'horizon 2007 [oh, que c'est pas beau de mentir, messieurs les Sinistres !]. Le constat devait être confirmé, lundi 24 septembre, lors de la réunion de la commission des comptes de la "Sécu".
- "Toutes les branches de la Sécurité sociale sont déficitaires, c'est un fait nouveau" (encore l'Immonde).

Et Fillon en rajoute sur RTL : "Cela fait 33 ans que la France (...) n'a pas voté un budget en équilibre (...) On a 1.150 milliards de déficit à la fin de 2006 [tiens, il confond dette et déficit, on n'est pas tirés d'affaire]. Ce n'est plus supportable", a-t-il insisté.

Mais rassurons-nous, le gouvernement a trouvé la solution (toujours la même), ça s'appelle "l'élargissement de l'assiette des cotisations sociales" : on va piquer de plus en plus dans votre assiette (s'il y a quelque chose dedans, sinon on vous piquera l'assiette et les petites cuillères en argent) :

- L'idée de taxer les stock-options pour aider la Sécu progresse (Reuters).

A l'époque des cocos et des zozocialos, on disait plus simplement "faisons payer les riches".

J'affirme qu'aucun métier n'est plus facile que celui d'homme (ou femme) politique : en effet, il n'y a aucun problème politique ou social qui ne puisse se régler par une augmentation des impôts (ou à la rigueur une nouvelle règlementation absurde).

Bref, rien de nouveau en Soviétie française. La seule chose un peu nouvelle qui pourrait arriver serait la faillite déclarée, hélas ce type d'événement est tout à fait imprévisible (mais de plus en plus probable chaque jour).

20.9.07

Euthanasie et illibéralisme ordinaire

En France l'euthanasie active à la demande du patient est interdite. L'euthanasie passive est tolérée depuis la loi Léonetti.

Ceux qui, en fin de vie, souhaitent un suicide médicalement assisté sont donc obligés d'aller à l'étranger, par exemple en Suisse. Le cas du jour est celui de la comédienne Maïa Simon, dont il faut saluer le courage et la détermination. Cet exemple douloureux nous rappelle que la "dignité humaine", c'est une affaire individuelle, et non pas ce qu'en disent les bien-pensants, les moralistes subventionnés ou l'état paternaliste, toujours prêts à vous dire ce que vous devez penser.
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Pour un libéral, il n'y a pas besoin de loi sur ce sujet (comme sur beaucoup d'autres). Il n'y a qu'un seul critère, celui du consentement. Est légitime tout ce qui est consenti et qui ne lèse pas autrui dans son corps ou sa propriété.

Hélas, ce serait trop simple pour cette démocratie bananière prétotalitaire qu'est la France, ou les individus sont considérés comme des vaches à traire dépourvues de cervelle (juste assez pour manger l'herbe et rentrer à l'étable pour la traite). Comme le rappelle Me Jean Paillot, vice-président du Centre Français pour la Justice et les Droits Fondamentaux de la personne :
En droit pénal, la volonté ou le consentement de la victime ne sont jamais des faits justificatifs : autrement dit, la volonté ou le consentement de la victime ne sont jamais pris en compte pour déterminer si une infraction est ou non constituée. Ainsi, il ne suffit pas qu’un patient réclame la mort pour qu’il soit possible de la lui donner. Tout au plus la demande pressante d’un patient, si elle est suivie d’effet, pourra justifier, selon les cas, des circonstances atténuantes. Un médecin ou un infirmier peuvent cependant parfaitement être poursuivis à raison d’un acte euthanasique, quand bien même la demande en aurait été effectuée préalablement par le malade ou le mourant.
Aider un patient à se suicider pourra également, selon les cas, faire l’objet de sanctions pénales.
L'Etat-Moloch ne vous donne pas plus la permission de mourir que celle de ne pas payer d'impôts ou de quitter la sinistre SS. C'est tout juste si le suicide est toléré. On ne vous consultera (à vos frais) que pour tout ce qui est sans intérêt pour vous, comme les élections, en vue du partage du butin électoral, forme moderne du pillage.

Et ensuite vous vous étonnerez que nous, anarcho-capitalistes, confrontés à des lois injustes et liberticides, souhaitions la privatisation de la justice et le libre choix du système juridique que nous entendons respecter ?

18.9.07

Politique grand-guignolesque et petits esprits moqueurs

Le paysage politique français, c'est cet étonnant théâtre de Guignol dans lequel socialistes de droite et socialistes de gauche s'agitent, se chamaillent et s'invectivent. On dirait qu'ils s'évertuent à nous prouver qu'ils servent à quelque chose, qu'ils sont différents, que cette fois-ci ce n'est pas pareil, que tout va changer, grâce à eux, ces irremplaçables parasites...

Pendant que Gnafron-Jospin tape avec un gros bouquin sur la marchande d'illusions roses, qui crie, elle, à la crucifixion machiste, Guignol-Sarko, président-chef des fonctionnaires et autres assistés de l'Etat, fait son cinéma et donne des leçons d'économie et de politique au monde entier. Look who is talking... comme ils disent outre-Soviétie.

Il n'est pas encore mûr, semble-t-il, pour commencer le sale boulot... "La SS, a-t-il dit, on verra ce m*rdier-là l'an prochain (si elle existe encore)."

C'est en regardant le montant des impôts que vous payez que vous pourrez juger si la farce que tous ces gens jouent vaut la peine d'être suivie et si vous en avez pour votre argent (ça vous coûte bien plus cher que la redevance, et ça ne vaut pas un bon film du dimanche soir). Que vous soyez un gogo de gauche version 2002 ou un cocu de droite version 2007, même si vous êtes "bon public" et que parfois ça vous amuse, vous en aurez peut-être un jour marre de faire vivre ces marionnettes qui recommencent cent fois les mêmes tours et les mêmes ritournelles, en faisant semblant d'y croire.

Sinon, si vous aimez vraiment un tel spectacle, ne venez pas vous plaindre. Les libertariens vous auront averti : l'abus d'Etat fait mal aux reins.

L'Etat, la grande friction à travers laquelle les uns se font taper par les autres, disait déjà Frédéric Baston Bastiat...

14.9.07

Quand un énarque écrit à un autre énarque...

Trouvé via le forum libéré...

Cette lettre d'Emile Jappi, ancien ministre, à Michel Rocard vaut la peine d'être lue...

Emile Jappi est un énarque repenti, qui a eu la chance de voir sa carrière politique interrompue, victime d'une opération mani pulite à la française, qui l'aura fait tomber dans l'oubli (je suis sûre que vous n'aviez jamais entendu parler de lui auparavant). Il aura donc fait moins de mal que les Rocard, Chirac, Balladur, Jospin, Sarkozy, etc.

Les "lunettes à Frédéric" sont cet instrument libertarien merveilleux qui permet de voir ce qui ne se voit pas...

12.9.07

Liens en vrac

À propos de la commission Attali : Georges Lane dit tout le bien qu'il en pense.

L'abus de Michael Moore peut nuire gravement à notre système de santé, par Aurélien Véron.

Sécurité sociale: les bombes de la rentrée, sur l'Express.

Assurance maladie : le malade paiera chez contribuables.org.

Roselyne à l'attaque, chez h16 (mission impossible : comment combler les trous noirs). Jesrad, lui, s'intéresse à la Sickothérapie... A ce propos, un intéressant reportage uninsured in America (en anglais) pour battre en brêche certaines idées reçues.

Puisqu'on vous dit que le monopole est o-b-l-i-g-a-t-o-i-r-e (sauf pour les personnes pour lesquelles il n'est pas obligatoire) : certains préretraités européens seront privés de l'assurance-maladie française le 30 septembre.

Autre merveille du système de santé à la française : la situation s'aggrave à Epinal.

Vous habitez Paris, et vous en avez marre des Vélibistes qui encombrent les trottoirs et dérangent les toutous qui font leur crotte ? Devenez Piélibiste pour zéro euro, grâce à pielib.fr (bravo Sébastien Brochot).

11.9.07

Toi aussi, participe à une action citoyenne, viens aider Jacques Attali à sauver la France !

Lu dans l'excellent économie matin, sous la plume moqueuse d'Eric Revel : les 43 (!) membres de la commission Attali n'ont sans doute pas assez d'idées neuves, puisqu'un site liberationdelacroissance.fr a été créé pour que chaque Français qui le souhaite apporte son "obole intellectuelle" à cette mission de redressement national !

Est-ce seulement de la démagogie, ou vraiment de la connerie ?

Nicolas Sarkozy a rappelé aux membres de la Commission l’enjeu de leur travail : « si l’on ne porte pas le bon diagnostic, on ne trouvera pas le bon remède ».

Pour le diagnostic, on peut vous aider, le voici : on a un Etat obèse qui bouffe dans l'assiette de tout le monde. L'Etat doit commencer par se recentrer sur ses fonctions régaliennes et sortir de tous les domaines dans lesquels il n'a rien à faire (éducation, santé, transports, gangstérisme et racket...)

10.9.07

Guy Môquet : il ne passera pas par moi !

Trois raisons de ne pas aimer Guy Môquet :
  • il était communiste (on n'est pas sérieux quand on a 17 ans) ;
  • il n'était pas résistant : comme le rappelle Gilles Perrault, "les tracts qu'il distribuait lors de son arrestation n'appelaient nullement à résister, ils continuaient à dénoncer imperturbablement le caractère impérialiste de la guerre" (conformément à la propagande communiste d'alors, et au pacte germano-soviétique signé en 1939)
  • et finalement il a été "sarkozyfié" (ou "sarkophagé") sous le prétexte fallacieux qu'il aurait fait partie de "ces jeunes Français d’alors, passionnément attachés à la liberté au point de sacrifier leur propre vie pour défendre celle des autres" (extrapolation abusive, chauviniste et collectiviste : il n'a jamais défendu la vie des autres, mais seulement relayé avec zèle la propagande du parti).
Il est mort pour ses idées ? Certes, mais cela n'implique pas que ses idées soient bonnes. D'autres sont morts pour leurs idées un 11 septembre et n'en ont aucun mérite.

Les profs qui ne liront pas en classe, le 22 octobre, la dernière lettre de Guy Môquet, feront donc preuve d'esprit de résistance et de désobéissance civile à l'égard de l'arbitraire étatique.

Guy Môquet, une erreur de casting ? Ce qui est intéressant à relever est que c'est une victime de l'étatisme, et du même étatisme français (il a été arrêté par la police française) qui veut le mettre à l'honneur aujourd'hui, sans voir la contradiction.

Pourquoi ne pas prendre une autre victime de l'étatisme ? On a le choix : victime d'erreur judiciaire, ou victime d'un abus urssafien ou fiscal, victime d'une faillite, conduite au chômage, à la mendicité ou au suicide par le Moloch-Etat-qui-bouffe-tout-et-qui-en-plus-exalte-l-esprit-de-sacrifice ?

Voire une victime du redoutable "système de santé à la française", issu du fameux "modèle français" que la Corée du Nord nous envie ?

Hélas, toutes ces victimes sont anonymes, tellement nombreuses, et n'appartiennent à aucun parti ! Elles se sont contentées de défendre leur vie ou d'essayer de la vivre simplement, au lieu de prétendre "défendre celle des autres" ! Quand quelqu'un affirme vouloir défendre votre vie, ou pire, exalter "l'esprit de sacrifice", fuyez à toutes jambes : le mensonge, la récupération et la manipulation ne sont pas loin !

4.9.07

C'est la rentrée des... des quoi, déjà ?

Je serais bien prête à écrire un petit quelque chose pour mes fidèles lecteurs, histoire de marquer la rentrée politique, la bien connue "rentrée des crasses" (il s'agit uniquement des crasses dirigeantes, celles qui sont tellement nulles qu’elles ont dû se résoudre à faire de la politique).

Après tout, j'ai presque une responsabilité éditoriale à assumer : en effet, d'après Wikio, mon blog est 55ème dans le classement des blogs politiques, progression +26 (comment est-ce possible ?), devant d'autres blogs éminents tels que Laurent-Fabius.net, Edouard Fillias, L'Insolent, Christian Vanneste, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Pierre Chevènement 2007, Aurélien Véron, Jean-Pierre Raffarin, Alain Carignon... Wikio se trompe évidemment quant à l'importance de mon blog, mais ce n'est pas grave (j'aurais pu, horreur, être classée dans les blogs féminins)...

J'aurais pu, au mois d'août, vous rappeler que la crapulerie des hommes de l'Etat (et des politiciens, chefs de la mafia étatique) était sans borne. Crapulerie doublée d'une rouerie à toute épreuve : commettre des crimes sans se faire prendre et trouver des boucs émissaires quand ça tourne mal est tout un art, l'art de la politique, dans lequel ils sont passés maîtres. La crise financière d'août, qu'on a déjà oubliée, illustre bien les manigances de l'Etat crapuleux : comme l'expliquent aussi bien Sweet Thurday que Vincent Bénard, c'est la réglementation étatique couplée à l'action/inaction des inutiles/nuisibles banques centrales qui est la cause fondamentale des problèmes. Mais comme ce n'est pas directement visible, le non-initié et le journaliste moyen accuseront les marchés, le capitalisme "débridé", et le libéralisme. Il en est de même pour la sinistre SS : on mettra en cause tantôt le patient, tantôt le prescripteur, en oubliant au passage l'organisation illégitime qui s’interpose entre eux. Celui qui a une âme d'esclave voit la liberté comme la source de tous ses maux, et ses oppresseurs comme la seule voie de salut.

Ce n'est pas que j'ai la flemme en ce mois de septembre, mais d'une part j'ai peu de choses à dire, d'autre part, j'ai quitté France Telecom il y a quelque temps pour passer chez Neuf (à bas les monopoles), et j'ai subi au retour des vacances un méchant "écrasement de ligne" (appelé aussi slamming, non, ce n’est pas un genre musical de djeunz prisé par un psychothérapeute) qui me laisse sans Internet... Le genre de mésaventure qui vous ferait parfois regretter le monopole (mais ne serait-ce pas un coup bas de l'ex-monopoleur, en fait ?).

Saluons Aurélien Véron qui va lui aussi barboter de temps à autre dans Agoravox : il nous rappelle que l’abus de Michaël Moore est dangereux pour notre système de santé (ça rend complètement sicko).

A bientôt peut-être pour de nouvelles aventures…